Ce qui ne me tue pas Me rend forte On pourrait en venir aux mains Je suis à celui qui me transporte Je reste tant que l'on me supporte Où je reprends seule le chemin Malgré les risques que cela comporte Avec toi j'irai bien

Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent? L'air du vent Pour toi je suis l'ignorante sauvage Tu me parles de ma différence, je crois sans malveillance Mais si dans ton langage Tu emploies le mot sauvage C'est que tes yeux sont remplis de nuages Tu

Je n'veux plus de toi, je n'veux plus de toi Avec de l'autotune ça passera p't-être mieux Elle veut maison, enfants, mais j'suis là que pour faire du sale Mais je n'ose pas lui dire, je n'veux pas faire de peine Et si j'lui disais tout c'que je ressens

Me déchirent le cœur Je suis de San Lorenzo Et encore et encore Les cris d'allégresse de ma jeunesse François à genoux prie pour nous Un soir de mai de courant d'air Dans les secrets du Vatican François aussi à la fenêtre Il va marcher jusqu’à la mer

Tant de jours, de mois passés Effacés et classés, les maux et moments Des plaisirs dépassés Aux cibles de mes désirs Ton ventre se dessine Assez de simagrées, tu m'as choisi pour cible Si je te suis des yeux Ne crois pas que c'est un jeu

Je me tire, ne me demande pas pourquoi je suis parti sans motif Parfois je sens mon cœur qui s'endurcit C'est triste à dire mais plus rien ne m'attriste Laisse-moi partir loin d'ici Pour garder le sourire, je me disais que y'a pire Si c'est comme ça, bah

Quand j'aime une fois, J'aime pour toujours. Je foncerai comme un ours Aux pattes de velours. Je veux toucher du doigt La peau de ton tambour J'ai marqué d'une croix La clôture de ta cour, Je suis rentré chez moi

Opportuniste Je suis opportuniste Ils y en a qui contestent, qui revendiquent et qui protestent Je retourne ma veste toujours du bon côté Je suis pour le communisme Je suis pour le socialisme Et pour le capitalisme Parce que je suis opportuniste Moi je

Je n'oublierai pas pourtant je n'y suis jamais allé Non, je n'oublierai jamais la baie de Rio La couleur du ciel le long du Corcovado Non, je n'oublierai pas la douceur de ton corps Dans le taxi qui nous conduisait à l'aéroport Tu t'es retournée pour me

Ce qui ne me tue pas Me rend forte On pourrait en venir aux mains Je suis à celui qui me transporte Je reste tant que l'on me supporte Où je reprends seule le chemin Malgré les risques que cela comporte Avec toi j'irai bien