On peut s'aimer, s'abandonner mais ça n'est jamais suffisant On peut rêver, et tout donner quand on sait qu'on a tout son temps Pour changer ce monde De la nuit, les secrets qui nous mènent à l'aurore De nos plus beaux silences, j'attends De la vie, les

Libérée, délivrée Je ne mentirai plus jamais C'est décidé, je m'en vais Et me voilà ! Oui, je suis là ! Le froid est pour moi, le prix de la liberté L'hiver s'installe doucement dans la nuit La neige est reine à son tour Un royaume de solitude

Il y a longtemps que je t'aime jamais je ne t'oublierai À la claire fontaine M'en allant promener J'ai trouvé l'eau si belle Que je m'y suis baigné Sous les feuilles d'un chêne Je me suis fait sécher Sur la plus haute branche Un rossignol chantait

On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue On dirait que ça te gêne de dîner avec nous Ils me disent, ils me disent "Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou" Tu ne penses plus à nous Ma famille habite dans le Loir et Cher Ces gens-là ne font

Ne m'appelez plus jamais "France". La France elle m'a laissé tomber. C'est ma dernière volonté. Quand je pense à la vieille anglaise Qu'on appelait le "Queen Mary", Échouée si loin de ses falaises Sur un quai de Californie, Quand je pense à la vieille

Fais comme l'oiseau Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut Mais je suis seul dans l'univers J'ai peur du ciel et de l'hiver J'ai peur des fous et

La plus belle fille de la prison. On est roi ou bien vaurien, Et si on veut tenter le destin, On se bat comme des chiens, Et parfois ça ne finit pas très bien. Je ne serai jamais plus non, Un bandit pleurait un soir, Sa copine dans le noir, Nous nous

Qu'est-ce qu'il faut faire Quand on ne sait rien faire? On devient un homme à tout faire On a les embêtements les plus divers On n'a jamais le temps de boire un verre Sans risquer de l'avaler de travers Tandis que Gaspard, c'est un pauvre noir Qui balaye

M'appelle plus jamais khouya Tu décroches pas, petit trouillard Tu m'as laissé dans le brouillard Barak Allahou fik, tout ça c'est la dounia Baraque remplie de fric, ça aussi c'est dounia Et par rapport au fisc, me3lich c'est la dounia Tu m'as vu mais tu

Je vais t'aimer Comme on ne t'a jamais aimée Plus loin que tes rêves ont imaginé Comme personne n'a osé t'aimer Comme j'aurai tellement aimé être aimé A faire pâlir tous les Marquis de Sade A faire rougir les putains de la rade A faire crier grâce à tous